Dans les télécoms, la 5G est la cinquième génération des standards pour la téléphonie. Elle existe déjà sur certains smartphones comme la Samsung S10. Elle donne accès à des débits largement supérieurs à la 4G avec une haute fiabilité et des temps de latence plus courts. Elle permettra de décupler le nombre de connexions simultanées par surface couverte, avec des débits de plusieurs gigabits par seconde. Ce réseau devrait favoriser le cloud computing, l’intégration, l’interopérabilité d’objets communicants et autres réseaux dits intelligents, contribuant à l’essor du concept de « ville intelligente ». Cela pourrait également développer la synthèse d’images 3D ou holographique, le datamining, la gestion du big data et du « Internet of Everything», expression évoquant un monde où tous les ordinateurs et périphériques pourraient communiquer entre eux. D’autres applications concernent les jeux interactifs et multijoueur complexes, la traduction automatique et assistée instantanée ou encore le contrôle commande à distance dans de multiples domaines : téléchirurgie, véhicule autonome, automatisation industrielle.
Quelques enjeux offerts par la 5G
Sur le plan technique, la 5G permettra une meilleure gestion de la consommation énergétique des réseaux. Ceci malgré l’augmentation des objets connectés. Il offre sur le plan économique des débouchés nouveaux sur un marché déjà émergent. De nouvelles perspectives sont déjà envisagées dans les domaines de la santé, le déploiement des objets et smartphones connectés, le travail, la sécurité, l’agriculture, l’éducation…
Ce très haut débit de données pose toutefois quelques problèmes sur le plan éthique par l’utilisation perverse qui peut en découler. Les domaines les plus exposés étant la sécurité informatique, les échanges bancaires par téléphone, le stockage de l’information etc.
Coté environnemental, la 5G ne fait pas l’unanimité. Par exemple en avril 2019, un article de la revue Nature émet l’hypothèse que certaines fréquences utilisées en 5G pourraient entrer en conflit dans la bande millimétrique des 26 GHz avec l’observation de la vapeur d’eau et réduire la précision des relevés météorologiques. Néanmoins, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) nuance ces propos, du moins en ce qui concerne l’Europe.